Tête en l’air ou bleu du ciel

Quand on marche dans la rue, la première chose que l’on regarde  : c’est le devant soi, voir le sol.

Regarder le ciel est une prise de risque.

Il faut s’arrêter, lever les yeux et là vous prenez votre envol, ce ciel devient votre ciel, votre mémoire.

À cet instant, vous voyagez sans bouger, vous reconnaissez ce ciel, votre ciel :

celui du pays des ciels chez les Navajos,
ce ciel flamboyant incendiant le château St Georges à Lisbonne,
ce ciel d’un bleu froid laissant échapper timidement un rayon solaire
fissurant le lac en Coeur à St Hipolite au Canada,
ou encore une découpe d’ombres chinoises de la tour Eiffel
et son acolyte le Sacré coeur
grisonnant le bleu du ciel…

Tous ces souvenirs de ciel deviennent un album d’émotions.
Ou vous découvrez ces lignes blanches s’échappant des avions comme un cerf volant sectionnant le ciel qui s’estompent pour disparaître, ces nuages de formes indéfinissables et pourtant à qui on leur attribue un nom, des nuages ventrus, rebondis ou au contraire légers, fuyants  je ne sais où.

Votre esprit se détache de la réalité
et vous partez vers vos rêves les plus fous.

[Vous pouvez retrouver cet article
sur mon compte Instagram.]
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *